Après quelques années consécutives de pandémie, nous avons tous besoin de rire un peu.
« Dans un monde envahi par les médias de masse, nous voulons regarder des choses qui nous divertissent ou, mieux encore, qui nous font rire, même s’il s’agit de publicités », rapporte la firme d’études de marché Kantar Research.
Selon Kantar, l’humour constitue « le plus puissant stimulant créatif de la réceptivité et est plus expressif que d’autres approches narratives ».
L’humour humanise les marques et les lie plus étroitement aux consommateurs à travers des moments et des thèmes auxquels nous pouvons tous nous identifier. Son caractère réel lui confère un attrait universel, certes, mais il doit être pertinent et approprié pour éviter les faux pas.
Le caractère instantané des médias sociaux a créé une infinité de nouvelles façons pour les marques de s’aventurer du côté de l’humour. Les médias sociaux ont ouvert la porte à de nouvelles dimensions de blagues et d’amusement par le biais de memes, de danses et de défis qui donnent à chacun le sentiment de pouvoir s’impliquer. Cela permet également aux marques de participer à la culture et de la façonner en temps réel, en parallèle avec l’intimité croissante de leurs consommateurs.
Selon Kantar, « les styles d’humour peuvent varier énormément d’une plateforme à l’autre. L’humour de TikTok est rapide et souvent satirique. L’humour de Facebook et d’Instagram est souvent plus personnel, alors que celui de YouTube a tendance à se baser davantage sur des histoires et à être plus long que celui des autres plateformes ».Les meilleures campagnes fondées sur l’humour s’étendent à tous les points de contact d’une marque, y compris l’emballage. La campagne emblématique de Snickers « T’es pas toi quand t’as faim » en est un excellent exemple.
Partant de l’idée que le fait d’avoir faim peut entraîner un comportement inhabituellement agressif, les publicités télévisées ont fait appel à des divas bien-aimées comme Joan Collins pour donner vie à cette idée (au Québec, on se souvient de Mahée Paiement et d’Alex Perron), ce qui a permis d’augmenter les ventes mondiales de 15,9 % au cours de la seule première année. Mais ça ne s’est pas arrêté là : sautant sur la tendance des emballages personnalisés, Snickers a remplacé le nom de sa marque sur l’emballage par 21 symptômes de la faim.
Comme ce billet tombe à point nommé à l’approche du poisson d’avril, voici quelques blagues faites par des marques que nous avons aimées – incluant quelques farces élaborées par notre équipe chez Pigeon.